Quel est ton cursus ?
Ingénieur diplômé des Ponts et Chaussées, spécialisé génie mécanique, j’ai fait le choix d’une année de césure à l’étranger, en VIE chez Total Gabon. J’ai découvert l’environnement pétrolier qui m’a plu et cette expérience m’a décidé à faire ma 3e année à l’IFP School. J’étais sponsorisé par Halliburton qui a été mon premier employeur. Je suis resté 7 ans dans cette société de services pétroliers, en tant qu’ingénieur forage-complétion, essentiellement en Afrique de l’Ouest. En 2014, j’ai rejoint un opérateur, Shell, sur des puits matures aux Pays-Bas, en tant qu’ingénieur complétion pendant 3 ans. Mon périmètre était le même, excepté qu’avant je vendais les prestations que dorénavant j’achète.
Pourquoi la complétion ?
À la fin de mes études, j’ai fait le choix de la complétion, car c’est un métier mécanique, en parfaite adéquation avec ma façon de fonctionner. Quand on descend le matériel dans le puits, on a peu de visibilité. Pourtant, je visualise le puits, car j’ai une bonne connaissance des outils, je connais la chronologie avec laquelle ils doivent être descendus.
La complétion est une étape charnière, la dernière du forage avant la mise en production d’un puits. Cette étape dure de 36 heures à 5 jours en fonction de la complexité de l’opération.
Quel est ton parcours chez Perenco ?
En 2017, j’ai été contacté par Perenco. Pendant la crise, les dirigeants avaient maintenu un niveau d’investissement important. L’entreprise avait besoin de renforcer l’équipe forage avec une expertise complétion. À mes yeux, mon embauche est significative de l’état d’esprit Perenco, même en période difficile : la confiance.
Je connaissais déjà l’entreprise de réputation ayant travaillé en Afrique. C’est un petit monde. J’ai accepté leur offre immédiatement, d’autant que je savais que les perspectives de carrière étaient intéressantes.
Quelle est la valeur de Perenco à laquelle tu es le plus attaché ?
La Confiance. Pour deux raisons.
La première, c’est la confiance de la direction de l’entreprise qui, au moment où le secteur allait mal, a continué à investir, même au plus fort de la crise. La seconde, c’est la confiance qu’ils accordent à leurs collaborateurs pour opérer de façon différente, à bas coûts, pour les inciter à réussir.
C’est audacieux et ça marche. Aujourd’hui, le modèle est même copié.