Quel est ton cursus ? Pourquoi Perenco ?
Après des études en science des matériaux à Lorient, j’ai souhaité poursuivre mes études par un BSc Hons (spécialisation en physique appliquée) à l’Université d’Aberdeen en Écosse, la capitale européenne du pétrole ; formation que j’ai complétée par un Master of Sciences en « Ingénierie offshore ». Pendant ma dernière année, j’ai intégré une entreprise américaine implantée à Aberdeen (FRANK’S Int), en tant qu’ingénieur complétion. Mais c’était un travail sédentaire. Moi je voulais voyager ! Issu d’une famille de marins-pêcheurs bretons, j’ai été confronté très jeune au mode de vie en rotation. J’ai donc postulé chez CGG, une compagnie française de prestation de services, dans laquelle j’ai été embauché comme navigateur sur un bateau sismique.
Un premier travail qui m’a permis de découvrir de nombreux pays, du Brésil à la Mer du Nord en passant par le Nigeria, l'Angola, le Congo, le Gabon… Sur les conseils d’un ami, j’ai candidaté chez Perenco. Quand j’ai vu leur logo avec l’hermine, je n’en ai pas cru mes yeux !
Quel est ton parcours chez Perenco ?
J’ai donc démarré en 2001 en RDC sur un site on shore en tant qu’ingénieur production. Je découvrais enfin des pompes … j’avais du brut dans les mains ! Je suis resté le temps de deux rotations avant d’être nommé chef de site à Rembo Kotto au Gabon où je suis resté un an. Je ne sais pas si mes origines bretonnes ont eu une incidence sur le choix de mes affectations, car par la suite, j’ai surtout eu des missions offshores sur des unités flottantes de stockage : la première au Gabon, sur le FSO Bon Bateau qui depuis a été remplacé par le Fernan Vaz ; en RDC sur le site Muadi ; au Cameroun sur le FSO Moudi et à nouveau au Gabon sur le FSO Banio, avant d’être réaffecté à terre sur le site de Batanga. Je suis resté en moyenne, 2 ans sur chaque site, en rotation: 6 semaines / 6 semaines.
En 2012, à 40 ans, j’ai été nommé coordinateur HSE au Gabon. J’avais pour mission d’apporter mon soutien technique et en matière de sécurité aux chefs de site de la filiale. C’était une expérience nouvelle et intéressante, mais au bout de 2 ans j’ai préféré repartir sur site aux opérations. J’ai été nommé sur le FSO Mayumba où je suis resté le temps d'une année bien remplie.
En 2016, après 10 années passées au Gabon, je suis reparti en RDC, destination que j’apprécie tout particulièrement pour ses relations humaines. J’y suis revenu en tant que responsable des installations offshore (OIM)… avec quelques années de plus et surtout bien plus expérimenté ! Un retour bénéfique, qui m’a permis de réaliser des avancées significatives qui se sont rapidement concrétisées par une augmentation de la production et une fiabilisation des installations.
Quels sont tes missions et les enjeux de ta fonction ?
Le site est très vaste. Il compte une trentaine de plateformes, dont 4 grosses avec des automates et du personnel présent jour et nuit. Les autres sont inhabitées, mais visitées régulièrement. Chaque intervention sur un jacket nécessite une logistique importante que nous nous efforçons d’optimiser.
C’est également un site complexe, très interconnecté, avec du gazlift, des ESP et des injections d’eau.
Nous avons plusieurs puits qui produisent de la paraffine ce qui nécessite des actions de scrapping avec des équipes dédiées (slickline).
Il est donc nécessaire d’avoir une bonne connaissance technique et de faire preuve d’une grande rigueur pour gérer l’ensemble du site.
Mon métier consiste aussi à manager les équipes. Il faut être à l’écoute du personnel, savoir accompagner et féliciter.
Quelle est la valeur de Perenco à laquelle tu es le plus attaché ?
La Confiance qui nous est donnée par nos managers, à commencer par François Perrodo.
Quels mots pour me convaincre de rejoindre Perenco ?
Perenco, c’est une opportunité unique de faire du terrain, d’avoir la responsabilité de gérer des opérations en terre et en mer et de manager des équipes.